27-10 Aguinan Ouarzazat 250Km

Les photos de la journée
Le tajine avait l’air excellent mais on s’est contenté de riz. . On a partagé la table avec un couple de français et leur petite fille. Ils voyagent avec un vieux TP3 4x4 aménagé en camping-car. Ils sont au Maroc depuis un certain temps déjà et vu leur pérégrinations, ils prennent leur temps pour apprécier le pays avant de descendre en Afrique de l’ouest. Comparé à notre rythme, on a l’impression de faire le Paris Dakar, ça pousse à la réflexion, Chacun son voyage, mais le leur me plait bien.

Le gite d'Aguinan

La nuit fut encore agitée, pour moi, Patrick, lui a repris du poil de la bête. Le départ est tout de même laborieux. On traine sur la terrasse en regardant les gamins qui passent devant le gite vers l’école. Petit dèj, ligth pour moi, et on décolle doucement. On traverse à deux à l’heure la palmeraie qui est vraiment superbe, les gens nous saluent tout le long.








La piste qui monte pour sortir de la vallée est sympa et offre une belle vue sur le village et la palmeraie. Je pense au TP3 à la descente, faut pas avoir peur.


La piste puis le goudron nous mènent à Taliouine. Plein d’essence, complément d’huile. En face de la station, il y a un petit atelier mécanique, on va voir si on peut réparer la fixation de mon réservoir. Deux gamins d’une douzaine d’années maximum s’affairent sur des lames de suspensions d’un fourgon Ford, l’un des deux soude à l’arc avec des lunettes de soleil tandis que l’autre lui tient les lames en fermant les yeux, ils remontent les lames ensuite en moins de 10 mn, et le tout pour 40 dirham (4€), « être né quelque part… » dit la chanson.



On emprunte la perceuse et un foret pour essayer d’extraire le boulon cisaillé qui soutient le réservoir, sans trop de succès. On essaie d’affuter le foret à la disqueuse, bonjour la précision, et on finit par le coincer et le casser alors qu’on avait percé à peu près la moitié de la longueur du boulon. Echec total, on remonte le tout, paye les gamins et on reprend la route.


On prend la route d’Askaoun, un col qui monte à prés de 2000m qui longe de beaux villages de montagne.

Passage chez le boulanger au milieu de la foule de curieux, puis on attaque la piste,
Belle piste de montagne avec quelques passages pierreux, des points de vue sur des plateaux d’altitude superbes, on passe le col à 2500m.















On s’arrête dans la descente pour casser la croute, le traditionnel sandwich de pain rond, sardines et vache qui rit. Le ciel s’assombrit, l’orage menace, on a à peine le temps de finir que la pluie tombe. Plus on descend et plus la pluie augmente d’intensité, quand on arrive sur le goudron c’est le déluge, on commence à être habitué.


A Anezal on renonce à la piste et on prend la route jusqu’à Ouarzazate. Les voitures sont bloquées devant les oueds en crue, en attendant que l’eau baisse, de la rigolade pour nous. Dans un cyber café je trouve les coordonnées de Bikers Home, une maison d’hôte tenue par un Hollandais et son épouse marocaine, je sais qu’il a un atelier à disposition des motards.
Une bonne journée, la moto consomme de l’huile et moi mes 10 immodium quotidiens, on a les pieds mouillés et ça caille, à part ça tout va bien.
Décors de cinéma bien connu